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Les malheurs de Sophie

Auteur  Nicolas Saulais — Mise en scène  Mathieu Reverdy — Avec Agathe Quelquejay en alternance avec Solène Cornu, Margaux Gorce et Rémi Goutalier en alternance avec Alexandre Bidaud — Lumière Pierre Blostin

 

Un enfant, on dirait que c’est né pour faire des bêtises. Souvent, on pense aux garçons. Eh bien non. Cette fois-ci, c’est une fille. Son prénom : Sophie ! Espiègle, inventive et souvent malicieuse, elle emprunte des chemins interdits, seule ou accompagnée de son cousin Paul, véritable garçon modèle, parfois influençable mais souvent raisonnable. Nous suivons les aventures de cette héroïne, passionnée de poissons rouges et d’écureuils, un jour tentée d’ouvrir un salon de thé, un autre jouant avec un loup comme on joue avec le feu. Mais pourra-t-elle se sortir de tous les dangers ? Et son entourage supportera-t-il longtemps cette petite fille audacieuse ? Car désobéir, c’est parfois grandir. Pas facile d’explorer la vie… alors accompagnons Sophie dans son enfance !

Notes d'intention

Une œuvre moderne

Lorsque vous prononcez le titre de l’œuvre de Sophie Rostopchine, « Les Malheurs de Sophie », tout un monde surgit, entre l’inconscient collectif et l’expérience personnelle. Le vague souvenir d’une petite fille, qui cumule les déboires. Une jeune fille espiègle, qui désobéit pour découvrir le monde et repousser les limites qu’on lui impose. Ne grandit-on pas en chutant, en se rebellant, en brisant certaines barrières parfois solidement façonnées par nos éducateurs ? Le plus marquant, c’est la modernité de ce roman, révolutionnaire à l’époque, puisque son héroïne ne possède pas nécessairement les vertus attendues et trahit constamment ses promesses. Alors, la jeune Sophie est-elle victime ou responsable ? Assurément, elle fascine. La romancière bouscule les stéréotypes en explorant avec justesse la pensée profonde des enfants. Etonnant de remarquer que la Comtesse de Ségur a offert son propre prénom à son héroïne. Adapter cette œuvre relève de l’honneur et de l’acrobatie. Il convient de respecter l’esprit de la romancière dans son audace, de moderniser la réalité aristocratique peut-être un peu désuète, enfin de mettre en avant le lien étrange qui unit l’héroïne à son cousin Paul, véritable ange-gardien, personnage éclairé et généreux, d’une profonde gentillesse. Ils incarnent les deux facettes du «placere et docere», expression latine qui nous rappelle, à l’instar des fables et des contes, la mission d’une œuvre artistique : plaire et instruire. Soyons donc pleinement heureux avec Les Malheurs de Sophie !

Nicolas Saulais, adaptateur et compositeur du spectacle

 

 L’évolution de l’enfant à l’adulte ne se fait pas avec la disparition du premier. Bien au contraire, il perdure  toute notre vie. Le passage entre ces deux états se fait tout simplement par la prise de conscience du bien, du mal et de la répercussion de nos actes sur notre environnement. Pour assouvir ses envies de petite fille, Sophie va commettre une ribambelle de bêtises. Son espièglerie et sa cupidité seront alors mises à mal par les punitions et les remontrances de sa mère Madame de Réan. L’éducation de cette petite fille durant la période du Second Empire est inattendue : intemporelle et d’une grande modernité. En aucun cas, Madame de Réan ne punit par des châtiments physiques, préférant favoriser la discussion afin d’enseigner à Sophie le sens moral. L’adaptation de ce roman au théâtre pourra certainement atteindre petits et grands. Apprendre de ces bêtises, voilà une manière belle et amusante d’évoluer en tant qu’être humain.                                    

Mathieu Reverdy, metteur en scène du spectacle

Presse

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Album photo

Les malheurs de Sophie -
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L'équipe

AGATHE QUELQUEJAY

identite

Agathe Quelquejay se forme à Bordeaux, d’où elle est originaire. Pendant 3 ans, elle suit la formation du comédien au Théâtre en Miettes et collabore avec de nombreux metteurs
en scène de la région (Jean-Luc Ollivier, Jean-Philippe Ibos, Marc Dupont, Henri Bonnithon). En parallèle, elle intègre l’Université section « Arts du spectacle », où elle obtient son Master.

En 2006, elle fait la rencontre de Luc Cognet, qui l’engage pendant trois ans au sein de la Compagnie Prométhée. Sous sa direction, elle tiendra le rôle de la huppe dans « La conférence des oiseaux », de Jean-Claude Carrière, le rôle du coryphée dans « Les Euménides », d’Eschyle et le rôle de Flamminia dans « Les amoureux », de Goldoni, rôle qu’elle jouera en italien durant le festival Orizzonti de Montepulciano (Italie). En 2009, elle part à Paris pour y consolider sa formation : elle intègre l’école Claude Mathieu où elle fait la rencontre de Jean Bellorini, François Beaulieu, Georges Werler et Claude Mathieu, qui participent beaucoup à son enseignement.

En 2012, elle crée sa propre compagnie et met en scène deux spectacles, dans lesquels elle joue : « Autour de ma pierre, il ne fera pas nuit », de F. Melquiot et « Sacré silence », de P. Dorin. En 2015, elle travaille avec Michel Laliberté et Hervé Devolder, dans « Succès
reprise », comédie écrite et mise en scène par Hervé Devolder et jouée depuis 4 ans au Festival d’Avignon, à l’Essaïon-Avignon. Depuis 2016, elle joue le rôle de la Belle dans le spectacle jeune public « La belle et la bête », mis en scène par Michel Laliberté. En 2017, elle crée le rôle de Sophie dans « Les Malheurs de Sophie » de la Comtesse de Ségur, mis en scène par Mathieu Reverdy aujourd’hui en tournée et à l’Essaïon-Paris à partir de janvier 2020. En 2018, deux danseurs de tango réputés en Italie et en Argentine, Marcelo Guardiola et Giorgia Melchiori, la repèrent pour être la « voix du poète » dans leur spectacle pluridisciplinaire « Fêtes galantes », de Paul Verlaine. La même année, elle intègre un spectacle de clown, « Odysseus », basé sur l’histoire d’Homère. En 2019, elle joue le rôle de la petite sirène dans « La petite sirène », d’Andersen, adapté et mis en scène par Freddy Viau, au Théâtre Lepic. Durant la même période, elle fait la rencontre de Xavier Lemaire, qui lui
offre le rôle de la Marquise dans « Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée », de Musset. Parallèlement à son activité théâtrale, Agathe travaille pour la télévision et joue son premier grand rôle en 2017, dans la série policière « Section de recherches ». En 2019, elle est
choisie par Jean-Paul Goude pour interpréter le rôle de Gabrielle Chesnel, dans son clip artistique réalisé pour l’exposition « In Goude we trust », à Tokyo et à Singapour. Depuis, il fait régulièrement appel à elle pour de la voix off. Agathe évolue également dans le domaine
du doublage et travaille sous les directions de Michel Derain, Micky Sebastian, Virginie Méry.

Rémi GOUTALIER

identite

Après une formation à l'Ecole Florent, Marie Aline joue dans "Couple ouvert à deux battants " de Dario Fo au petit gymnase et au festival d 'Avignon où elle est remarquée . Elle joue ensuite dans " La valse des fonctionnaires ", " Phèdre à repasser " et " Dieu créa les folles " au théâtre des Blancs Manteaux. Elle joue aussi "La lycéenne " de Feydeau au théâtre du Nord Ouest . Elle participe à plusieurs créations comme " Kandide " et " L'eau qui bout " au théâtre du champs de bataille à Angers et au jardin de verre de Cholet ainsi que "Couple et dépendance " au Pandora, "Un festival de la déclaration amoureuse " et " Histoires d'âmes " à l Alambic . Elle joue dans " Le ruban de Moebius " au théâtre Thallia . Elle joue aussi au café théâtre dans " Copines comme cochonnes " à la comédie de Nancy et à la comédie de Limoges . Elle enchaîne avec " La guerre des sexes aura t elle lieu ? " aux Blancs Manteaux et à la comédie tour Eiffel . Elle est actuellement à l affiche dans un spectacle jeune public " Labelle et la bête " à l Essaïon .

Mathieu REVERDY

identite

Après une carrière professionnelle dans le domaine du commerce, Mathieu suit une formation de comédien au Conservatoire d’Art Dramatique de Cholet (49), puis intègre l’Ecole Claude Mathieu (75) qu'il achève en novembre 2013. Il joue par la suite dans divers spectacles (et notamment dans Autour de ma pierre, il ne fera pas nuit de F. Melquiot). Il intègre la Compagnie des Suricates en tant que directeur artistique et crée son propre spectacle dont il assure, à lui seul, l’écriture, le chant et l’interprétation.

Nicolas SAULAIS

identite

Certifié de Lettres Modernes, Nicolas partage son temps entre écriture et enseignement dans un lycée parisien. Chargé de cours à l’Université d’Artois en analyse de texte dramatique contemporain entre 2011 et 2013, il poursuit son exploration théâtrale en ouvrant un atelier théâtre aux élèves de 6e. Il monte une trilogie théâtrale présentée au Carreau du Temple, Les Enfants de la colère (2015), Ma Ville est un château (2016) et Dimitri et les gens trop bizarres (2017). Pour Nathan, il a présenté trois ouvrages sur les contes, avant de composer cinq dossiers « Folioplus classiques » sur Queneau, La Fontaine, Anouilh, Dumas et Maupassant. Il s’est également consacré à des analyses théâtrales sur Ionesco et Tardieu, éditées chez Gallimard. Outre l’adaptation des Malheurs de Sophie, il travaille actuellement à l’élaboration d’une comédie musicale.

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